(*)chef du département des statistiques, études et prévisions à la Direction de l'évaluation et de la prospective (DEP).
L'originalité de la dernière étude réside d'une part dans la publication de ces mêmes indicateurs par université, d'autre part dans l'élaboration à coté du taux d'accès réel (observé) d'un taux d'accès simulé ; celui-ci définit la taux qu'on observerait pour telle université si compte tenu de sa population d'entrants spécifique elle faisait accèder ceux-ci au deuxième cycle universitaire comme l'ensemble des universités. Il s'agit donc d'une sorte de taux "toutes choses égales d'ailleurs" constituant pour l'université un repère (France entière) lui permettant de mieux situer le rendement de sa politique pédagogique, de son organisation, etc. L'âge au baccalauréat des entrants accueillis apparaît ainsi comme un facteur essentiel expliquant la plus ou moins grande réussite "brute" des universités, celle-ci variant dans des proportions considérables.
L'objectif poursuivi n'est évidemment pas un classement des universités, qui supposerait un consensus sur un comportement normatif des universités, mais de favoriser l'émergence ou la consolidation d'une politique de l'évaluation quantitative.
Ce travail est paru sous le titre "De l'entrée à l'université au deuxième cycle, taux d'accès réel et simulé" dans les Dossier d'Education et Formations n°78 et dans la Note d'information n°97-05, tous deux sortis en janvier1997.