Le taux de croissance est reli� � l'�ge moyen � la
reproduction nette,
, et au taux net de reproduction
par la formule approximative suivante :
Le taux de croissance vaut donc :
Une variation relative du taux de croissance est donc �gale � celle de l'�ge moyen puisque les 2 d�riv�es logarithmiques sont �gales :
Pour que le taux de croissance baisse de 10 % en variation relative,
il suffit d'augmenter l'�ge moyen de 10 %, soit 27 1,10= 29,7
ans.
Dans une population europ�enne la mortalit� ne joue plus un grand r�le
dans le calcul de la reproduction nette, et le rapport de masculinit�
est de 105 gar�ons pour 100 filles. La somme des naissances r�duites
est donc proche de = 1,8 enfants par femmes.
L'�ge moyen est �galement de 27 ans, mais peut �tre modifi� pour limiter la d�croissance � long terme. Quel doit-�tre celui-ci pour que le taux de d�croissance s'am�liore en valeur relative de 10 % ?
L'�ge moyen doit donc �tre augment� en valeur relative de 10 % soit atteindre 29,7 ans.
L'exemple des classes creuses de la guerre de 1914-1918 est le meilleur exemple pour illustrer ce ph�nom�ne de convergence vers l'�tat stable avec des oscillations dont la p�riode est celle de l'�ge moyen � la reproduction. En effet quand les classes creuses atteindront l'�ge de reproduction, il y aura de nouveau un d�ficit relatif des naissances. Comme les femmes ne font pas toutes leurs enfants � 27 ans mais avec une dispersion importante autour de l'�ge moyen, les enfants des classes creuses ne na�tront pas uniquement entre 1941 et 1945 mais � des dates avoisinantes. R�ciproquement, les g�n�rations encadrantes donneront naissance � des enfants au cours des ann�es 1941-1945, si bien que le d�ficit du aux classes creuses sera amoindri et le sera encore plus entre 1968 et 1972. C'est bien ce que prouve la th�orie de la convergence vers l'�tat stable et particuli�rement le r�le jou� par la premi�re racine complexe.